Médiation citoyenne

La médiation citoyenne est la médiation originairement issue d'initiatives citoyennes afin de pallier aux carences de l'organisation institutionnelle et judiciaire, elle s'est au niveau national surtout développée dans les années 1970 pour atteindre son apogée dans les années 1990 - consacrée notamment par le célèbre livre de Jean François Six "Le temps des médiateurs".

Mais la liberté citoyenne a aussitôt été violée, en effet, la médiation citoyenne a été neutralisée par l'avènement de la médiation institutionnelle en amont et la médiation judiciaire en aval. Notre association s'est résolument tournée vers une restauration de la médiation citoyenne afin de replacer le citoyen justiciable au cœur de la, justice.

En formule nous dirions que la médiation citoyenne est aux citoyens ce que la médiation institutionnelle est aux administrations et la médiation judiciaire aux juridictions...une représentation exclusive des droits des citoyens.

La reconnaissance des droits des citoyens

La médiation citoyenne issue originairement d'initiatives privées et non publiques poursuit un but de représentation des droits des citoyens face à des organisations volontairement complexes. La médiation citoyenne replace les droits des citoyens au centre du processus d'accompagnement. Il ne faut jamais perdre de vue que l'interdiction des dommages punitifs au niveau national a pour effet de favoriser la délinquance voir la criminalité organisée juridiquement...

La médiation citoyenne n'est pas la solution mais elle permet d'alerter et de prévenir des situations désespérées. Enfin, et surtout, la médiation citoyenne permet un accompagnement personnalisé devant les instances européennes, dernier bouclier contre l'injustice organisée.

Toutefois, avant d'aborder la question décisive de la représentation citoyenne par la médiation citoyenne, il faut déjà savoir sur quel terrain on est c'est-à-dire un terrain miné ou les voies de garage abondent afin de neutraliser les droits des citoyens.

La neutralisation des droits des citoyens

- Une organisation de l'injustice en amont 

La médiation citoyenne, pourrait être définie sur le plan historique comme le moment ou des citoyens se sont mobilisés afin de pallier aux carences des pouvoirs publics et des juridictions. Nous sommes alors en 1970 et la situation des droits des citoyens est déjà critique, c'est dire aujourd'hui...

Aujourd'hui il ne s'agit plus de carences ou de défaillances mais d'une faillite judiciaire organisée, planifiée car en réalité ce qui s'est mis en place depuis plus de cinquante ans c'est une organisation de l'injustice ou l'ensemble des droits des citoyens ont été neutralisés en faveur des administrations d'abord puis des juridictions ensuite avec comme objectif inavoué la protection des délinquants et des criminels par l'entremise de lois complexes, d'une organisation favorisant la délinquence intelligente avec l'absence de dommages punifis en prime- véritable récompense offerte à la criminalité organisée. Enfin, comme si cela ne siuffisait pas la désignation de juges incompétents jugeant en conscience, souverain et impunis a fait le reste... 

- La neutralisation de la médiation en aval 

La médiation citoyenne ce n'est pas régler les problèmes de voisinage, conception vulgaire n'ayant rien de commun avec la médiation authentque. Ce type de médiation issue d'initiatives non privées mais publiques relève des techniques issues de la négociation et de la conciliation. Ces techniques de résolution sont des techniques qui ont leur qualité mais elles ne relèvent aucunement des techniques de médiation. 

La médiation citoyenne c'est opérer une stratégie procédurale et processuelle pour représenter les droits des citoyens face à des organisations complexes ou le citoyen isolé n'a aucune chance de s'en sortir seul. La triste histoire des suicides au sein d'une entreprise de télécommunication est malheureusement une des tragédies de cette organisation de l'injustice ou plus de soixantes salariés ont trouvé la mort....Nous sommes très loin ici de la "médiation de voisinage' est très près de l'injustice organisée mais nous pourrions également faire la proposition inverse au terme duquel la médiation de voisinage ià fait beaucoup de dégâts, car les techniques de négociation étaient tout simplement hors sujet...et c'est ainsi que les autorités ont recouru à des médiateurs institutionnels...La médiation institutionnelle ne cessera pas de nous épater au vu de ces résultats. 

La médiation citoyenne au delà de la satisfaction juridique c'est la reconnaissance morale des personnes, notre association a mis en place des procédures d'accompagnement personnalisées afin d'aider les citoyens justiciables si nécessaire en recourant à une institution véritablement indépendante : la Cour Européenne des Droits de l'Homme. 

La protection des citoyens et des lanceurs d'alerte

Les lanceurs d'alerte au sein des entreprises publiques ou privées font souvent l'objet de procédures de harcèlement suivies de procédures discriminatoires et disciplinaires pour avoir dénoncé des faits de corruption. Le témoignage de Christian Dezegue en la matière illustre toute la problématique posée aux lanceurs d'alerte qui démunis subissent toutes les violences morales et financières. 

Il est surprenant que des organisations soumises aux obligations de sécurité de résultat et donc aux obligations préventives et régulatives n'arrivent toujours pas à accueuillir la plainte des salariés sur des faits réputés de corruption caractérisant ainsi leur incompétence en matière de gouvernance préventive mais sont en revanche hypers réactives et compétentes pour mettre en place des procédures visant à neutraliser les lanceurs d'alerte. 

La jurisprudence

Nous ne savons pas si la jurisprudence est une source du droit, une source de la justice mais ce dont nous sommes certains c'est que c'est une source de non-droits et donc une ressource pour l'injustice organisée. La preuve en est fournie au quotidien en matière civile, commerciale, pénale, car la multiplication des textes a rendu complètement inopérant ces mêmes textes et si d'aventure un de ces textes éclatant de lumière arrivait à se frayer un chemin au pays de l'obscurité judiciaire ce serait aussitôt pour être contrarié par d'autres dispositifs : l'aléa judiciaire d'une part, les codes de procédures d'autre part et la souveraineté du juge en prime...

La multiplication des textes 

Nous n'avons nul besoin de nous répandre en exemple pour justifier que la mort du droit à commencé avec la mulipliation des règles du droit...Mais nous ne pouvons que citer ici les déclarations de cours éminnement suprêmes dont les déclarations ont eu un impact aussi fort que les déclarations de bonnes intentions de nos chers élus...'"La logorrhée législative" en plus (dixit le Conseil d'Etat...) et "L'inintelligilibilté des textes" en sus (dixit le Conseil constitutionnel..snif) et au milieu de tout ce fatras intellectuel des citoyens qui meurent...

L'aléa judiciaire

Il est des dispositifs judiciaires qui ne cesseront de nous émerveiller car on ne sait pas si ils ont été rendus par des élèves de cours élémentaires ou s'ils ont été rendus par des magistrats et si lesdits magistrats ont réellement fait des études de droit et non pas des études de charcuterie qui pourtant requiert également une certaine habilité des poignets: qui ici une magistrate qui déclare le harcèlement caractérisé mais n'alloue aucune indemnité à la victime...qui là une magistrate pour valider sa décision arbitraire déclare que la situation du justiciable est plus ou moins incertaine - mais c'est plus ou c'est moins madame la juriste...qui là encore une magistrate qui ne connaît pas les règles élémentaires de distinction des ordres de compétence et qui pour se justifier moralement l'injustifable juridiquement recourt à des règles pénales en lieu et place de règles civiles sans tenir compte ni des faits ni du droit : hop là la voltigeuse de l'esprit juridique ne savez vous pas que la distinction des ordres de juridiction est opérée au premier cours du premier trimestre du premier semestre de la première année de l'école du non-droit...

Les juges rendant des décisions non en droit non en fait mais en conscience, autrement dit, dans le langage du médiateur authentique, en toute inconscience...

Les codes de procédure

En réalité on se demande bien si les codes de procédure ont été institués afin d'organiser la justice ou en vue d'organiser l'injustice car aujourd'hui pour prendre un petit exemple basique la formule de renvoi qui n'est qu'une de ses modalités procédurales critiquables n'en fint plus d'etre utilisée aux fns de renvoyer le procès à la Saint Glin Glin...La procéudre de renvoi justifiée originairement par le respect du principe du contradictoire est devenu une arme redoutable auprès des délinquants qu'ils soient juristes ou non...

Ainsi, actuellement une procédure de harcèlement d'un salarié dont les droits sont présumés lui donner une immunité juridique et partant une protection juridictionnelle absolue est ballottée de renvoi en renvoi ...cela fait trois ans que la victime attend le commencement d'un début de procès...mais de renvoi en exception d'incompétence à statuer en poursuivant avec le conflit de juridiction - c'est la victime qui trinque et qui paie - hourra la justice est sauvée...les justiciables décimés !
  • La souveraineté des juridictions : source prétorienne ou dispositifs contra legem

Ainsi, la jurisprudence est parsemée d'injustices quotidiennes qui écrasent les citoyens justiciables "au nom du peuple" car l'injustice est rendue au nom du peuple...tout un programme...

Comment nous qui vivons ces injustices quotidiennes pourrions nous être contre la médiation, et sauf cas pathologiques, c'est-à-dire les auteurs qui tirent un plaisir à faire souffrir...toutes les parties sont en souffrance dans ces aventures judiciaires ou les seuls qui s'en sortent à bon compte ce sont les magistrats puisque leur impunité consacrée les motive à réitérer leurs décisions coupables...

Et ce n'est pas là cour suprême qui sur ce point viendra nous contredire car comme elle l'a affirmé avec aplomb et cynisme "Nul ne peut prétendre à une jurisprudence figée" au pays des droits et du droit tout est permis, dans la formule du juge cela revient à dire "les règles de droit je m'en cogne et peu importe le principe de non-rétroactivité'...Il est vrai dans le pays le plus condamné d'Europe pour la violation des droits de l'homme...une condamnation de plus quelle importance...l'essentiel étant en effet qu'il puisse continuer à violer les droits des citoyens...car économiquement la violation des droits est plus rentable qu'une condamnation symbolique de la Cour européeenne des droits de l'homme...

Aussi, c'est avec force et tranquilité que nous affirmons que l'échec d'une médiation sera toujours plus profitable à la meilleure des solutions judicaires, à la méilleure décision juridictionnelle...

Le Médiateur Indépendant  

Médiation et syndicat

Médiation et syndicat : la peur panique de la médiation

La médiation ou comment une chose aussi insignifiante a pu faire peur jusqu'au sommet de l'état....depuis son apparition dans les années 1970 par l'entremise de la société civile qui déjà était saturé par le commencement de la faillite judiciaire, que de violences elle aura subi : de sa dénaturation à sa captation en passant par sa décapitation tout a été fait, tout a été transformé mais rien a encore été dit...pas encore !

Les premiers à avoir eu peur de cet outil insignifiant ce fut le système public...on se demande bien pourquoi...mais pour neutraliser la médiation ce même système a eu une idée de génie, il s'est approprié la médiation en la rangant aux magazin des accessoires institutionnels par un tour de passe passe administratif magique le tour unilatéral...

Puis, ce fut le tour des juridictions de s'approprier la médiation qui prit la forme de médiation judiciaire en marge de la conciliation judiciaire, puis, les avocats par l'entremrise des modes alternatifs de résolution des conflits qui devinrent modes amiables de résolution avec la subtilité en plus mais toujours la médiation en moins...puis, les notaires et mêmes les huissiers, bref, la médiation devenue une putain de la république a été assimilée à la négociation, la conciliation et toutes les formes batardes de contractualisation...alors que de part sa forme et ses objectifs elle en est complètement déconnecté...La médiation ravalée à une technique juridique de gestion des droits des citoyens justiciables...autrement dit, à une technique de neutralisation des droits des citoyens...

Dès lors, chacun s'étant approprié la notion de médiation, nul âme qui ne revendique aujourd'hui être médiateur en soi...du dirigeant irresponsable qui confond médiation et négociation au CHCST qui prétend représenter les droits des salariés mais confond médiation et représentation ainsi que les RP et les syndicats...Les syndicats qui n'ont pas fait dans l'originalité ont pu faire circuler une note aussi inepte qu'irresponsable en voici ci-dessous quelques extraits qui n'ont d'intérêt que parce que cela met en lumière la passion que suscite encore la médiation alors même que depuis cinquante ans elle a été dépouillé de toute sa quintessance...et tout le monde était à la fête : CFE/CGC UNSA SAF Syndicat de la Magistrature CGT CFD c'était le soir de la grand messe ou chacun avait perçu la médiation comme le grand frère public...un danger personnel à abolir  (snif) Le décret du 16 mai 2016 est venu trancher la question...ne révons pas sur la nature d'un tel décret car il a été institué non pas pour sauver la médiation mais pour une énième fois la violer en l'assimilant aux modes amiables de résolution,tout un instinct,  tout un symbole...avec l'esprit en moins et l'avarice en plus...

Nous citons :

A L'ATTENTION DES CONSEILLERS PRUD'HOMAUX

Réunies le 18 octobre 2011, les organisations syndicales, CGT CFDT CFE-CGC SPLIDAIRES UNSA SAF et SM, s'alarment de la tendance au développement de la médiation dans le cadre des contentieux prud'homaux.

(...)

L'intersyndicale appelle l'ensemble des conseillers prud'hommes à la plus grande vigilance dans ce contexte.  

Outre, la diffusion de ce texte, l'intersyndicale vous tiendra informé des diverses initiatitives qui dans les prochaines semaines permetront à chacune et à chacun de se mobiliser et d'agir, en pleine connaissance de cause pour défendre les prérogatives du juge prud'homal"

Commentaire

Pitoyable " défendre les prérogatives du juge prud'homal" mais qui défend les droits des citoyens certainement plus les syndicats...qui dans l'antre des formations prud'homales jouent le jeu du pouvoir pour planifier l'injustice et se donnent des airs arrogants de petits dictateurs...en commençant eux-aussi à ne plus juger en droit ni en fait mais selon la volonté inavoué du législateur, la mort des droits du citoyen consacré par des formations juridictionnelles représentant du peuple...

Il faut tout de même être reconnaissant envers les syndicats pour avoir mis en lumière ce que le système voulait taire : la peur panique que suscite la médiation...soit parce que chacun pense être dépossédé de sa petite autorité sur ses sujets soit pour autre chose...la peur par exemple que le médiateur civil vienne fouiner dans les comptes...et même s'il n'entre pas dans les attributions du médiateur citoyen de condamner, de juger...mais le premier réflexe avec la peur c'est qu'elle rejette...

Nous autres médiateurs professionnels nous n'étions pas pour une judiciarisation de la médiation, d'abord parce qu'encore une fois ses processus et procédures ont été détournés et confondus avec la négociation et d'autre part, parce que judiciariser la médiation c'était encore une fois l'accessoiriser à une fonction principale...et par conséquent la neutraliser...Mais si nous partagions avec les syndicats cette idée d'une déjudiciarisation de la médiation ce n'est pas pour les mêmes raisons...

Mais puisque les syndicats se sont mis également à empiété dans nos domaines de compétence, nous ne pouvons que leur délivré le conseil suivant : ils devraient plutôt s'inquiéter de la multiplicté des renvois acceptés par leurs représentants prud'homaux et dont l'utilisation a été détournée afin de pourrir le demandeur en justice, encore une fois, le demandeur est présumé coupable...

Ainsi, certaines formations acceptent jusqu'à trois demandes de renvoi faisant le jeu de la défense et de la criminalité organsée...renvoyant à la Saint Glin Glin le jugement au fond, véritable harcèlement procédural et administratif qui finit de dépouiller le citoyen de ses droits les plus élémentaires, celle d'être entendu par une juridiction dans des délais raisonnables...alors oui il finira par être entendu ce cher citoyen martyr mais pour sûr ses droits seront passés à la trappe...car après plus de trois ans à être baladé de renvoi en renvoi et d'exception de procédure en sursis à statuer ces droits ne sont plus des droits mais des obligations procédurales...

Alors en attendant que la justice fasse son apparition la médiation à coup sûr est un moindre mal et même  la médiation judiciaire non sans concession qui nous ne le répéterons jamais assez n'est pas de la médiation...

Le médiateur indépendant 
 

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